Les cafés littéraires, philo, sorties et autresau 20 mai 2022
NOUVEAU :
. écrire pour l'Ukraine : Cinquante nuances de noir par Annie Birkemeier
> mardi 31 mai 2022 : Le marin de Taupignac de Breuillet aux "Isles du Vent" : histoire du capitaine Conseil racontée par Michèle Lallement, historienne.
> mardi 7 juin 2022 : Penser les îles, écrire les îles. Conférence présentée par Hervé Hamon, auteur du "Dictionnaire
amoureux des îles", écrivain de marine et grand voyageur
> jeudi 23 juin 2022 : Gisèle Halimi, Défendre ! Spectacle proposé par la Compagnie du Théatre L'OUVRAGE. (entrée payante, sur réservation)
Il s'appelait " Désiré ", il était cet enfant attendu, donc condamné à réussir et à satisfaire l'objectif parental !
Ne pas mettre un prénom , un nom sur un désir qui n'est souvent que l'expression , le fruit d'une fugitive pulsion !
On dit que la qualité d'une montre est définie par son mouvement , je pense que ce qui peut définir l'homme c'est cette horloge qui l'anime , donc ce mouvement que déclenche le désir et qui définit l'individu.
Et si nous fêtions l'arrivée du printemps en poésie ?
Cette année, c'est le thème du désir qui a été choisi pour le lancement du Printemps des poètes.
Les Rendez-vous littéraires s'associent à leur façon à cette édition pour au moins deux bonnes raisons :
1/ C’était, c'est, le sujet proposé pour le prochain Café-Philo (date encore inconnue ce jour) et dont voici le questionnement : Faut-il libérer le désir ou se libérer du désir ?
2/ Côtoyer la poésie par les temps qui courent, nous est un doux luxe que chacun peut s'offrir impunément. Lire mais aussi écrire autour de ce thème vous plairait-il ? Nous n'attendons que cela de votre part : n'hésitez pas à envoyer sur le site des vers de votre composition, une simple ligne peut suffire ! Ceux et Celles qui avaient fait le voyage à Saint-Cirq la Popie se souviendront de cette magnifique phrase d'André Breton : J'ai cessé de désirer ailleurs, en découvrant la maison qu'il allait baptiser "La Rose impossible".
Enfin, sur l'affiche du Printemps des poètes figurent quelques vers du grand Fernando Pessoa : ( pour les curieux, voir ci-dessous la transcription complète dans les deux langues de cette ode mélancolique ).
Que inquietação profunda, que desejo de outras coisas....
Le couvre-feu qui à la longue commence à faire suaire, a eu néanmoins le mérite de m’obliger à revisiter ma bibliothèque et à relire quelques ouvrages devenus poussiéreux au fil des ans.
J’ai peu relu jusqu’alors. Moins de 1% de l’ensemble des livres que j’ai pu lire au cours de ma vie. J’ai relu quelques poèmes de Baudelaire, Rimbaud, Appolinaire ou Fourest. J’ai bien tenté de relire les auteurs fétiches de ma prime adolescence : Cesbron, Dhôtel, Bazin, Cronin, Vian, ...mais l’émotion n’y était plus. Par désœuvrement, j’ai du relire la Peste, l’Etranger, les Mots, ... mais sans conviction.
Pour moi, relire un bouquin, jusqu’à présent c’était un plaisir réservé à ces vieillards qui ayant épuisé tous les charmes de la nouveauté ou dont la mémoire commence à flancher, partent à la recherche du temps perdu.