Nous voilà bien tristes au terme de notre thriller poético-mystique
haletant, aux rebondissements éprouvants, mais il y a une fin à
tout.....
Alors voilà, je résume brièvement
les trois premières saisons: il nous fallait impérativement
connaître Son rôle dans la pandémie actuelle et nous L'avons suivi
jusqu'au moment où nous avons appris de la bouche même de Nietzsche
l'annonce de Sa mort.
Malgré l'ampleur des efforts déployés
pour retrouver Son corps, force est de constater que nous n'avons
rien trouvé....
Pendant ce temps là la pandémie
étendait son ombre menaçante sur l'humanité jusqu'au jour où
Jean, Jean Michel, Olivier, Elizabeth, Bruno et Roselyne se sont
érigés en sauveur....
Lire la suite de > Covid An 2 : Et Dieu dans tout ça ?... Saison 4, suite et fin ✎ Jacques Eskénazi
J’avais onze ou douze ans sans doute.
Plantée au bord frangé des vagues, indifférente à l’excitation criarde des jeux de volant et de jokari, je rêvais que nous étions une île.
Lire la suite de > Enfance ✎ Danielle Guérin-Rose
Hier, il était interdit d’interdire ; aujourd’hui, il est interdit de
permettre. Les deux extrêmes plus risibles et plus infantiles l’un que l’autre.
Le mouvement pour le respect des diversités se résume désormais à la
revendication d’un traitement particulier (= privilège) sur critères ethniques
ou religieux en recyclant les catégories de pensée utilisées par les (anciens)
dominants. Il suffit d’inverser ces catégories pour se lancer dans la course
victimaire et procéder au flicage idéologique de la société. Les outils de
cette déconstruction ont été propagés par ce que les Américains ont appelé la
« french theorie » (voir le billet d’humeur précédent sur les thuriféraires
de cette dénommée « postmodernité » dépassés par leurs
émules !). Procédé typique du discours totalitaire que le mouvement
ci-dessus évoqué prétend dénoncer. La méthode est simpliste, et les munitions
sémantiques, puisées dans l’arsenal de ladite « french theorie »,
sont reconverties au profit de minorités identitaires - une véritable explosion
- qui jargonnent devant des prosélytes trop éblouis pour y voir clair et une
majorité confite en repentance (cf. : la névrose de la culpabilité
blanche). Le JE déconstruit pour sa pomme/sa tribu les mécanismes
d’une domination largement fantasmée et impose un diktat victimaire. Je suis
une victime, donc tais-toi ! Dit autrement : la déconstruction des
identités de classes (Bourdieu) a débouché sur son antithèse, la revendication
identitaire qui se superpose à l’identité victimaire qui cherche sa juste place
dans la hiérarchie des victimes. Plus victime que moi, tu meurs...
Lire la suite de > Billet d'humeur : la chochotterie élevée au rang de vertu cardinale (suite et fin) ✎ Annie Birkemeier
En ces temps particulièrement nauséeux, la voix chaude, bienveillante, sereine de Jean-Claude Carrière (mort dans son sommeil il y a peu), fils de modestes viticulteurs, immense humaniste, ami d’Umberto Eco, m'apporte du réconfort, comme un vin de vigueur, pour citer un autre poète.
Lire la suite de > Voltaire, le vin et le blasphème ✎ Janie Beghin
En ce moment, en partenariat avec la Comédie-Française, on vous offre des ré-écritures de Molière car sa langue serait : « un peu périmée. »
Il faut « passer les chefs d’œuvre au tamis du présent. » Ainsi Les Précieuses ridicules deviennent des Youtubeuses etc…. Le rôle que s’arrogent ces « éducateurs » est terrifiant de mépris pour ceux à qui ils s’adressent. Molière, c’est Molière. Quand on ne peut transmettre ou parler la langue de Molière, du moins on le laisse tranquille et on travaille sur autre chose. Quand la bêtise se mêle de penser, l’abîme n’est pas loin.
Danielle Guérin-Rose