Rappel de la saison 1, où il a été question de rechercher à la fois le rôle qu'Il joue, ou a pu jouer, au cours de la pandémie actuelle de COVID, et l'identité exacte de Celui qui, sous le nom de Dieu a néanmoins emprunté des noms et des identités différentes au cours de l'histoire …. Identifié au tout début de cette narration sous de multiples pseudos (...Zeus, Jupiter, Poséidon, Yahvé, voire Vishnou ou Allah ...) Il a mobilisé l'énergie de la plupart des grands intellectuels acharnés à son identification, Spinoza allant même jusqu'à l'assimiler à peu prêt à tout : « Par Dieu j'entends un être absolument infini, c'est à dire une substance consistant en une infinité d'attributs dont chacun exprime une essence éternelle et infinie » - ( l'Ethique ).
Bon... Nous en étions à peu près là lorsque Nietzsche nous a déclaré tout de go : « Dieu est mort »....
Qu'il est beau en hiver dépouillé de ses feuilles, nu, face à la mer qui a pris les couleursde son écorce, gris vert, jaune pâle, vert foncé.
Un vêtement de soldat
Un vêtement militaire de camouflage.
L'horizon bleuté de Foncillon évoquela « Ligne bleue des Vosges ».
Le nuage blanc et son reflet en forme de lame pointue apparaît comme une arme tranchante.
Ce tableau en apparence anodin, un simple platane, se révèle, si on conjugue les détails, être un tableau de guerre, représentant les pensées enfouies, inavouées, refoulées, où l'arbre dans sa grandeuragglutine, imprime des formes humaines et animales qu'écrase la grande semelle cloutée de l'ennemi.
...Quand un tableau DÉVOILE les profondeurs de la pensée à l'insu de la personne même ! On s'étonne...
* Toile de Théboul, actuellement exposée à Saint Sulpice de Royan, « Les Résidentiels »,avenue deRochefort, jusqu'au 17 février,
En ces temps incertains, nous portons à votre connaissance un projet initié par notre webmaster et auquel nous vous invitons à participer, si vous le souhaitez.
Gérard est notre webmaster bénévole depuis 8 ans.
Entre autres activités, il participe à un projet destiné à rendre la reconnaissance vocale ouverte et accessible à tout le monde (cf lien ci-joint) : https://commonvoice.mozilla.org/fr
La reconnaissance vocale est déjà utilisée par de nombreux professionnels pour envoyer des e-mails, faire des comptes-rendus, des rapports...
L’objectif du projet soutenu par Gérard est de faire en sorte que tout un chacun puisse bénéficier gratuitement de cette technique.
Par exemple, les personnes (dont des adhérents) ayant des problèmes de vue pourront de la sorte facilement communiquer par écrit ( ?,) par ce biais, cette technique ?
Et la littérature dans tout ça ! A terme, on peut imaginer que le Jules César ou le Churchill qui sommeille en vous, pourra s’exprimer directement à partir de son smartphone sans avoir besoin d’une armada de secrétaires pour produire ses Mémoires.
Gérard a souhaité nous faire partager ce projet et bien entendu nous inciter à y participer en « prêtant nos voix » et en validant des enregistrements déjà réalisés.
Pour toute question, vous pouvez le contacter à l’adresse mail suivante : chroniquesroyannaises@protonmail.com
Merci de l’intérêt que vous voudrez bien accorder à ce projet innovant.
Pour
répondre à la question,* : objets inanimés avez-vous une âme ?
Je
répondrai par une autre question : connaissez-vous le poète Francis
Ponge ?
Loin des fioritures, des élans lyriques et
autres lourdes métaphores, ce poète du début du siècle dernier s'est attaché à
faire la description minutieuse d'objets usuels, d’humbles créatures auxquels
il restitue leur dignité originelle. Un dépouillement de la forme, très
travaillée par ailleurs, qui n'exclut pas, tant s'en faut une sourde tendresse.
En voici un exemple, tiré du « proème »
L’orange : Comme dans l’éponge il y a dans l’orange une aspiration à
reprendre contenance après avoir subi l’épreuve de l’expression. Mais où l’éponge
réussit toujours, l’orange jamais…
J’aime ce regard précis, aigu, qui prend
son temps, sur les objets du quotidien : le poète comme le photographe de
l’exposition ont su nous réjouir par ce parti pris des choses. A l’heure de ces
confinements à répétition, quel joli voyage à portée de tous.
* Cette question m’est venue à l’esprit
après avoir consulté sur le site la rubrique « art » ;
comme Jean-Paul, je ne saurai trop vous recommander la visite de l’exposition
qui se tient actuellement sous les Voûtes du Port.
C E N T R E D’ A R T S P L A S T I Q U E S D E R O Y A N
L’Inquiétante Étrangeté
Pierre-Yves Bohm, Max Neumann, Daniel Pommereulle, Antoni Ros Blasco
Quels démons familiers cherchent les artistes lorsqu’ils se confient au silence de la peinture ? Quels états oniriques leur font concevoir d’inquiétants « objets de prémonition » ? L’art formule-t-il cette étrangeté du monde où ils croient reconnaître des « revenants » ? Des hantises sans visage ? Dans le réseau obsessionnel des signes qu’ils inventent, allons-nous, nous aussi, interroger nos pressentiments et nos superstitions ? Une pointe, un fil tranchant, un pointillé-clouté... raniment « les âmes errantes de la peinture » (Ros Blasco) et nos premiers émois.
Ces quatre artistes n’appartiennent à aucune école. On croirait pourtant qu’ils partagent bien des formes tutélaires et bien des feux sacrés. S’agit-il des frayeurs de l’enfance ? Aucun d’eux ne refuse de s’y brûler.
À la question que lui posait André Breton : « Qui êtes-vous ? », Nadja répondit, sans hésiter : « Je suis l’âme errante ». Sa réponse rimait ainsi avec la première phrase du livre : « Qui suis-je ? Si par exception je m’en rapportais à un adage : en effet tout ne reviendrait-il pas à savoir qui je "hante" ? »
Inauguration le samedi 13 février de 15h à 19h.
Exposition ouverte du vendredi 12 février au lundi de Pâques 5 avril 2021 inclus.
Peut-être la simple résultante d'une banale évolution
chronologique ?... Alors voilà : tout a commencé avec les grecs anciens.
Matérialistes en diable (...si j'ose dire...) ils ont simplement imaginé qu'à
chaque composante naturelle correspondait une divinité, un Dieu ou une déesse
«ad hoc» : Poséidon s'occupait des océans, Déméter des moissons, Dionysos
des vendanges, Aphrodite de l'amour, etc.... C'était pratique !